Événements
Appel à contributions : Série Colette, Revue des Lettres modernes (Minard), numéro 2
Série Colette, Revue des Lettres modernes (Minard), numéro 2
Appel à textes sur le thème : « Force et beautés du bref »
Pour ce deuxième numéro de la série, à paraître en 2025, les contributeurs sont invités à réfléchir sur l’art de la brièveté dans l’œuvre de Colette.
Cette dernière est à entendre au sens large : il s’agit autant de se pencher sur les genres brefs (contes, nouvelles, portraits, reportages, articles, pièce en un acte, féerie-ballet, poème en prose, textes de théâtre etc.) que sur les formes brèves disséminées dans des récits plus ou moins longs (sentence, maxime, bons mots etc.) et qui dérivent souvent de cette « forme décrétale de l’observation » étudiée par Francine Dugast-Porte, mais aussi de ce sens de l’humour, parfois rosse, qui caractérise Colette. Le mélange des tons et des genres qui caractérise ses écrits et dont la variété même donne un effet d’hétérogénéité et d’éclatement paraît également intéressant à analyser sous cet angle. On pourra également s’intéresser aux pratiques scripturales hybrides, en relation avec son métier d’écrivaine : dédicaces, correspondance brève (cartes postales), envois, textes publicitaires ou fragments pour éditions de luxe – tout paratexte auctorial fonctionnant aussi comme l’élaboration d’une parole brève adressée à autrui…
Retrouvez l’appel dans son intégralité sur Fabula.
Date limite d’envoi des propositions : 15 mai 2024
Date de confirmation d’acceptation : 24 juin 2024
Date de remise des articles : 15 décembre 2024
Réédition de la biographie de Colette par Gérard Bonal
Initialement parue aux éditions Perrin en 2014, la biographie de Colette par le regretté Gérard Bonal (prix Brantôme 2015 de la biographie) est ressortie en octobre chez Le Passeur Éditeur sous le titre Colette l’affranchie, avec une préface de Frédéric Maget.
« Tour à tour, Colette a été mime, auteur dramatique, journaliste, comédienne, critique de théâtre, marchande de produits de beauté, scénariste ; elle a inventé l’autofiction avant même que le mot existe (La Naissance du jour, Chambre d’hôtel…) et, avant tous, sans doute pour l’avoir ressentie dans sa chair, a eu l’intuition que l’identité sexuelle des êtres n’est pas définie une fois pour toutes (Le Pur et l’Impur…). Au point que cette vie singulière a parfois fait de l’ombre, comme on dit, au travail de l’écrivain. Et que des lecteurs ont été tentés de se satisfaire du seul récit de cette existence. Erreur, car vie et œuvre ne peuvent être disjointes. C’est celle-là qu’il faut interroger pour y déceler les ferments de celle-ci ; elle en est la source et le levain. » (Avant-propos, pp. 15-16)
« De Colette, [Gérard Bonal] avait tout lu ; il la possédait « cadastralement ». D’elle, il aurait pu écrire ce qu’elle déclarait, à la fin de sa vie, au journaliste André Parinaud, à propos de son « cher Balzac » : « je suis né dans Colette ». Elle était son berceau, sa forêt, son voyage… » (Préface, p. 8)
« « Sa » Colette à lui est rayée d’ombres et de lumière et « sa » biographie comme une fenêtre ouverte sur un jardin, accessible à toutes et à tous. » (Préface, p. 12).
À (re)découvrir !